Depuis que le peuple juif a été victime  de la barbarie romaine  qui a dévasté son pays, assassiné presque la moitié de sa population et déporté les survivants dans les quatre coins de la terre, l’unique obsession de ce peuple fut sa pérennité. Le Juif voulait à tout prix survivre, fort de la promesse divine, que jamais le peuple d’Israël  ne disparaîtra de la terre. Pour cela il était urgent de s’attaquer à l’unique menace de tous les temps : l’assimilation, cause de la dilution du juif dans la masse et de sa perte pour le Judaïsme.  Avec la création de l’Etat d’Israël, nous avons été naïfs au point de croire que grâce à l’Etat d’Israël, l’obsession des Juifs prendrait fin. Cette fois pensions-nous,  le rempart contre la disparition des Juifs c’est Israël. Enfin, après deux mille ans de misères et de souffrance, nous voyons la fin du tunnel de l’exil. Quelle erreur ! L’assimilation des Juifs en Israël est galopante. Elle constitue, non seulement,  un danger  démographique, mais également une menace très dangereuse sur la sécurité de l’Etat. 

Il est vrai que cet aspect de l’assimilation dont il est question en Israël est apparemment différent de la situation que nous connaissons dans la diaspora. Malheureusement, ce n‘est qu’une apparence, car les conséquences sont identiques. Que l’assimilation s’empare des Juifs résidant en Israël ou qu’elle s’attaque aux Juifs de la diaspora, le peuple juif en sera inexorablement la victime, et sa pérennité sera mise en danger.

Comment se manifeste l’assimilation en Israël ? Dans un article, paru le 16 février 2005 sur le site de Arutz 7, David Ha’abari  met en exergue le cas de Tali Fhima, pour appeler l’attention des lecteurs, sur les dangers de l’assimilation de nombreux Israéliens.

Tali Fhima avait l’habitude de se rendre à Djénine pour rendre visite à certaines familles palestiniennes. Après enquête il s’est avéré qu’elle s’était liée à un Palestinien qui n’était rien d’autre que le chef des « Brigades des Martyrs d’el Aqsa » Ce groupe étaient responsables de la mort de centaines d’innocents israéliens. C’est lui qui expédiait les bombes humaines pour exploser dans les Autobus. L’enquête aussi a montré que Tali Fhima, collaborait avec ce groupe et aidait au passage des palestiniens porteurs de bombes. Elle ne manquait aucune circonstance pour fustiger la conduite de l’Armée israélienne à l’égard des Palestiniens. Elle se permet même de se présenter comme une femme activiste de la paix. Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé, il n’est pas aisé de connaître avec précision leur nombre.

Les Palestiniens n’hésitent pas d’envoyer des jeunes gens pour séduire des jeunes filles juives et les  attirer dans leurs villages.  On compte par centaines le nombre  de filles, victimes de ce système et qui se trouvent toujours cachées dans les villages arabes. Le plus souvent elles deviennent de véritables esclaves. Cette situation   génère  de véritables drames, car des centaines d’enfants, juifs selon la Halakha, grandissent dans ces villages. Ce sont ces enfants qui sont susceptibles de devenir un jour les assassins de leurs propres frères.

Quel rapport existe-t-il entre le cas de Tali Fhima et le problème de l’assimilation ?

Le comportement de tous les Israéliens qui s’affirment laïcs, et qui sont en fait, des Juifs complètement assimilés, met en péril la pérennité d’Israël. Pour des motifs, soit disant humanitaires, ils penchent constamment en faveur des thèses palestiniennes. Leur éloignement du Judaïsme, et surtout leur ignorance, sont des paramètres qui contribuent à l’affaiblissement de leur attachement à Israël et à son histoire. Le Judaïsme n’étant pas ancré dans leur éducation, leur identité manque  la composante essentielle à l’équilibre de l’individu. Il n’est pas étonnant dans ce cas, que  ces israéliens ne voient pas l’importance de la terre, de l’histoire, des traditions etc. Ils veulent seulement vivre selon leurs  pulsions exactement comme vivent des non-juifs. Nous nous trouvons de nouveau à l’époque hellénistique, avec la différence cette fois qu’il n’y a plus de Hashmonaïm.

                                                                                           Rav Haïm Harboun