Halakha du jour

 

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Sujet : Alénou Lechabea'h.

On a l'habitude de dire le passage, « Alénou Léchabéa'h » après la Tefila; Dans les Hidouchim de Maran Rabbi Isaac Abouavז״ל , sur le Tour, il est rapporté au nom de Rabbénou Nissim, que ce passage a été institué et composé par Yéhochoua Bin Noun, successeur de Moché Rabbénou, lorsqu'il fit entrer les Bnei Israël en terre promise; Certains disent que, plus précisément, Yéhochoua a composé ce passage après la conquête de Yéricho. Alénou Léchabea'h (A.L) est récité à la fin de chaque Tephila : Chaharit, Minha et Arvit.

Le Orhot H'aïm, et le Kolbo, disent que A.L se dit debout; une petite allusion (Rémez) y est faite, puisque la Guématria (=compte numérique) du mot « Alénou » est équivalent à celui de « Ouméomed » (=debout).

On tachera de le lire avec Kavana (concentration) et non, sur le pas de la porte de la synagogue.

Lors du passage "Vaanah'nou Michtah'avim", (="nous nous prosternons") nous devons effectivement nous courber comme dans la Amida.

Le Minhag chez les Sepharadim est de dire ce passage à la fin de la Tephila, c'est-à-dire, après le Chir du jour, et le Pitoum Hakétoret. Alors que chez certains Ashkénazim, A.L est dit après "Ouva Letsion".

Celui qui entend un Tsibour dire A.L, doit se joindre à lui, même s'il ne prie pas dans ce Minyane. On ne parlera pas pendant Alénou Lechabea'h; cependant, si on entend dire une Berakha, on répondra Amen ; à plus forte raison, si l'on entend Kaddich ou Barékhou, on devra s'interrompre pour y répondre.

Le Minhag chez les Sepharadim, est de rajouter après A.L : "Ouvtoratékha Hachem Elokénou Katouv Lémor : Chema Israël H' Elokénou Hachem Ehad".

CHAVOUA TOV

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Sujet : Le 10 Tevet.

Le roi de Babylone a assiégé Jérusalem du dix tevet au dix-septième tamouz; la conséquence de ce siège à été la destruction du premier Temple et la sortie du peuple juif en diaspora.

Cette journée a été fixée par le rabbinat d’Israël comme étant « journée du kaddish », date à laquelle il est récité kaddish pour toutes les victimes de l'holocauste dont la date de leur mort n'est pas connue.

 

Manger et boire avant l'aube les jours de jeune :

 Le Rambam écrit « En ce qui concerne ces jeunes fixés en souvenir de grands malheurs, les femmes enceintes ,les femmes qui allaitent,les jeunes enfants  ne sont pas tenus de jeûner. Aux jeûnes commençant le matin (et non la veille), il est permis de manger jusqu’à l’aube. Ceci est valable si la personne n’a pas vraiment dormi cependant si cette personne a dormi, elle ne pourra pas manger de nouveau ». 

 Dans le cas où un homme a posé la condition, avant d’aller dormir, qu’il désire manger ou boire s’il se lève avant l’aube : d’après la loi littérale, il pourra manger ou boire mais d’après la kabbale, il ne pourra pas manger mais seulement boire (même s’il a posé la condition précédemment citée avant d’aller dormir). Cependant, s’il craint de ne pas pouvoir jeûner s’il ne mange pas avant l’aube, il pourra manger même d’après la kabbale.

 Le Michna Broura écrit que du fait que nous avons l’habitude de nous lever boire chaque matin, il est inutile de poser cette condition avant de dormir (la source de cette loi est dans le traité taanit p.12a, et voir le Choulhan Aroukh art.564 avec le Michna Broura au petit alinéa 1, ainsi que le Kaf Ahaïm au même endroit petits alinéas 7 a 9, et le Ben Ich Haï ref. ci-dessus). Rav David Yossef Chlita a écrit que en ce qui concerne "boire" sans condition, pour celui qui en a l'habitude, ne concerne que l'attitude à suivre chez les Ashkénazim. Mais pour les Sepharadim il faut émettre la condition de se lever avant l'aube pour boire dans tous les cas.

Ajouter la prière « Anénou »

-                  -D’après Le Rambam (premier chapitre des lois du jeune , loi 12) et Rachi, il est nécessaire de réciter la prière de “Anénou” le soir du jeune dans la prière de arvit (prière du soir) bien que l’on puisse encore manger ; mais dans la prière de arvit à l’issue du jeune on ne récitera cette prière de “anenou”. Et telle est l’opinion de Maran le Choulhan Arouh. (une partie des Yéménites qui appliquent les lois du Rambam, les Tunisiens venant de Guerba-voir Choulhan Arouh art.565, par. 3 qui dit que l’on récite “anenou” aux trois prières de la journée, Michna Broura et Kaf ahaïm).

 

En pratique :

 

  Les sefaradim : individu ou officiant, réciteront la prière de "anenou" à Chaharit (prière du matin) et à Minha (prière de l'après-midi).

  Les Ashkénazim : l'individu récitera "anenou" seulement à Minha, mais l'officiant le récitera à chaharit et Minha.

  Un individu ajoutera "anenou" dans la prière "choméa Tefila" et l'officiant entre "goel israel" et "refaénou" comme une bénédiction séparément.

 

  -On ne sortira pas de sefer Thora que si l’assemblée comporte 10 personnes ayant jeûner (Choulhan arouh article 4966).Selon le Michna Broura, il suffit que 7 personnes ayant jeuné soient présentes lors de la prière. Selon Maran Rav Ovadia Yosseph Chlita, il suffit qu'il y ait 6 personnes qui jeûnent y compris l'officiant, pour sortir le Sefer Thora. Ainsi est l'avis de Rav Mordekhaï Elyahou Chlita.

 - Un officiant n’ayant pas dit « anenou » : s’il s’agit  d’un jeune « public » ,il récitera « anenou » entre  « goel Israël » et « refaénou ».S’il a oublié de réciter « anenou » et n’a pas commencé à dire « barouh ata… » de la bénédiction « refaénou », il reprendra et récitera « anenou » comme bénédiction séparée et continuera « refaénou ».

 - Une personne qui ne jeune pas ,ne sera pas officiant : s’il s’agit d’un officiant régulier  ou une personne « importante » n’ayant pas jeuné pour cause de maladie ou de faiblesse  il pourra dire  « anenou …béyom ataanit azé »  (dans ce cas ,il pensera aux personnes qui jeûnent).

 

Traduction et adaptation Par Rav F. Elbaz

 

 

Sujet : Loi du jeune.

Le Rambam nous enseigne que le but essentiel des jeunes fixés par nos sages est de nous éveiller à la techouva, de se souvenir des évènements a la date desquels ces jeunes ont été fixes (chap.5 des lois du jeune, loi 1): « Certains jours ont étés fixés afin que tout le peuple d’Israël  jeune à cause des malheurs qui ont eu lieu à cette date afin d’éveiller les coeurs, d’ouvrir les chemins de la  techouva. Ce sera en souvenir de nos mauvais actes; ceux de nos pères comme les notre qui ont causé ces malheurs. Le but de ces journées de jeûne a pour objectif de corriger nos agissements ainsi qu’il est dit “ nous avouerons nos fautes et celles de nos pères… Et voici leurs dates : le troisième jour du mois de tichri date à laquelle a été tué Guedalya ben Ahikam, et par conséquence le restant des juifs habitant en Israël a du sortir en galout (diaspora). Le dixième jour du mois de tevet, le roi Nabuchodonosor est venu à Jérusalem afin de l’opprimer et l’assiéger. Le dix-septième jour du mois de tamouz ont eu lieu cinq évènements: les tables de la loi ont été brisées, le sacrifice perpétuel (tamid) a été annulé à l’époque du premier Temple, la muraille de Jérusalem a été percée à l’époque du second Temple,Apostemus l’impie a brûlé les parchemins de Thora  et a mis une statue dans le Temple. Le 9 av  date commémorant  5 évènements: il a été décrété que la génération du désert ne rentrerait pas en Israël ,destruction du premier se second Temple,prise de la ville de Beitar habitée par des milliers de juifs ayant choisi  un roi et pensant qu’il était le Messie et finalement ayant été tué par des goyim; à cette date Turnusrufus ,un des rois de Edom, a labouré l’endroit du sanctuaire.

Chacun doit faire son examen de conscience le jour de jeune, chacun doit penser que ses fautes comme celles de ses pères ont provoqué tous ses malheurs. Il en viendra ainsi à corriger ses actes et faire une techouva complète. Il est écrit dans le livre d’Isaïe (chapitre 58,verset 4): ”Vous jeûner pour fomenter querelles et dissensions, pour frapper d’un poing brutal; vous ne jeûner point a l’heure présente pour que votre voix soit entendue là-haut.”

Il est donc bien, pendant ces journées, de lire le livre des Psaumes, des livres de morale qui brisent le coeur et éveillent à la techouva, ou bien les lois de la techouva.  Par nature, l’homme se montre en général indulgent envers lui-même, mais s’il étudie les lois de la techouva, il comprendra le grand nombre de ses fautes; il sera ainsi plus motivé au repentir. On ne consacrera pas cette journée aux promenades, au coiffeur etc. Si quelqu’un a passe ces journées d’une manière indifférente sans se souvenir de la cause du jeune, il n’aura pas rempli son devoir.

 

Traduction et adaptation par le Rav Elbaz