Judaisme et Ecologie

 

• Accueil • Remonter • socialisation • L'OBSESSION DE LA PERFORMANCE • Amitie Judeochretienne • mots et Routine • Judaisme et Ecologie •

Le Judaïsme et l’écologie

 

Le Judaïsme est l’unique doctrine qui a instauré une journée commémorative de la protection de la nature. La qualité de la vie dépend de  la relation de l’homme avec la nature. Dès le début de la Torah l’Eternel  plaça l’homme et la femme dans un  jardin  qui aura le caractère de paradis, à la condition que les humains le  maintiennent et ne le polluent  pas.

 Le jour que la  Torah nous a  prescrit est le Tou Bichvath (Le 15 Chevath) Apparemment ce jour dans la Michna, est le Jour de l’An des arbres. Il a une fonction juridique  qui consiste à distinguer les fruits récoltés avant le 15 chevath et ceux  récoltés après cette date. Cette dernière constitue l’ultime délai  pour s’acquitter  de la dîme. Passée cette date une année nouvelle commence   Cependant, nos Maîtres  ont vu dans ce jour, le point zéro dans le cycle de la vie des arbres. Ils ont par conséquent  institué ce jour  pour susciter une réflexion sur les rapports de l’homme avec son cadre de vie. L’homme, nous dit la Torah a, l’obligation  de protéger la nature et le compare lui-même à un arbre. Celui-ci a ses racines bien enfoncées dans le sol et ses branches s’étendent vers le ciel. Ainsi l’homme est un composé de matières matérielle et spirituelle. L’homme doit avoir pour objectif dans sa vie sur terre, de tendre constamment vers le spirituel, à l’instar des branches d’un arbre. Pour cette fin, il doit maintenir en permanence un équilibre  dans la nature. Ce n’est pas une chose simple parce que  la civilisation dominante actuellement, est entièrement déterminée par le progrès de la technologie. Pour que l’homme puisse se pencher sur les problèmes qui l’assaillent, il faut qu’il  mette fin à sa soumission à la technologie. Plus la technique progresse et plus l’homme est dans le désarroi car  il se trouve face au temps qu’il n’arrive pas à dominer. La seule réponse que le monde

 actuel  a trouvé pour face au temps est la civilisation des loisirs, dont le sport de compétition

 occupe une place prépondérante. Le dimanche, les stades se remplissent, les populations sont occupées ainsi et détournées des problèmes réels qui les préoccupent. Ce n’est rien d’autre qu’une manière pour occulter le temps. D’où la violence qui se répand dans les stades et l’identification des jeunes avec  des sportifs  dont l’intelligence est dans les pieds. Le Judaïsme a instauré le chabbath, jour par excellence où il est impossible d’occulter le temps, l’homme est placé devant  le temps, il en est le maître  et non le sujet, il est le dominant  et  non  le soumis. Le dimanche on va à la chasse pour tuer des oiseaux  qui maintiennent un équilibre écologique en se nourrissant d’insectes. Le chabbath le juif va à la synagogue pour prier pour l’équilibre de l’univers. Aucune action, en mesure de  porter atteinte à l’écologie, n’est permise le chabbath ; Le psychologue Eric Fromm dit que le  « chabbath est le jour d’une harmonie parfaite entre les hommes et la nature. La Torah en promulguant les trente neuf travaux  capitaux le chabbath  a, en fait interdit, toute action de l’homme, en mesure de nuire à l’ordre du monde matériel.L’homme se libère complètement de toute dépendance du monde matériel. Dans ces conditions, la nature est protégée de toute dégradation ; l’écologie est au centre du chabbath. Même les animaux sont respectés à plus forte raison les humains. L’homme n’est plus en concurrence avec son prochain. Le parti des verts, les pacifistes de tout bord, les antimondialistes devraient, s’ils se respectaient, observer un chabbath dans la semaine ainsi, ils rendraient un grand service  à l’humanité. Mais les Juifs n’ont rien à faire avec ces utopistes. Le dimanche est le jour où il y  a le plus de morts par accidents de la route, le plus de violence, le plus de délinquance. La civilisation de loisirs  met l’homme en concurrence avec son prochain. Comme si l’humanité se trouvait guérie de ses maux, de sa misère, de son injustice, parce que tel skieur a battu le record du monde de la descente de Val  D’Isère, où parce que tel cheval est arrivé le premier à Chantilly.Le Judaïsme, doctrine écologique par excellence, consacre au respect de la nature une journée par semaine et une journée par an. Tout ce qui peut porter atteinte à l’écologie est interdit par le Judaïsme : La chasse, la culture en même temps de deux espèces  de graines différentes, le tissage d’un vêtement  de fil provenant d’un animal et d’un végétal etc. L’homme est considéré comme un partenaire  dans la création. Celle-ci ne lui appartient pas pour qu’il puisse y agir à sa guise. L’associé  principal n’est rien d’autre que D. lui-même. c’est pourquoi, toute action de l’homme ne doit pas détruire la part de D.           

 

 

                                                                            Harboun haïm