socialisation

 

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L’éducation des enfants devient de plus en plus difficile, parce que la société actuelle a adopté des normes anti-éducatives. Les parents reproduisent exactement les schémas de leur propre éducation et parfois même d’une manière inconsciente. On entend des parents dire : « en vertu de quoi dois-je empêcher mon fils de casser ses jouets, au fond ils   sont les siens il peut en faire ce qu’il veut. » Ou bien encore : «  Pourquoi mon enfant doit-il être poli avec les adultes, ils sont tous pareils » Ces phrases sont le produit du climat éducatif de l’époque. On a le sentiment des fois qu’il ne vient même pas à l’esprit des parents de réprimander son enfant à la suite d’un comportement antisocial. Il est vraiment rare de trouver un adulte qui demande à un enfant de se lever dans un autobus pour laisser la place à un vieillard. On ne demande plus à en enfant, de bien se conduire, de rester calme, de s’asseoir en silence, d’aider les parents, de parler poliment, de ne pas crier, de ranger ses affaires, de ne pas déranger les voisins, de se laver les mains etc. Le résultat de cette conception de la vie, est que les enfants se conduisent comme bon leur semble, sans que les parents n’interviennent et ne leur font aucune remarque.

Il va de soi que la Torah ne cautionne en aucune façon cette conception car elle sait pertinemment qu’aucune société ne peut  être vivable à long terme si elle n’impose pas des limites et des normes de conduite conforme à la morale et à l’éthique.

Il ne faut plus s’étonner de voir des enfants qui traitent leurs enseignants avec dédain et impolitesse. Il n’est pas étonnant que des enfants, parfois âgés à peine de huit ans ne permettent, pas par leur comportement, à un cours de se dérouler dans le calme et sérénité. La plupart des enfants n’ont pas été raisonnablement frustrés, et par conséquent ont un seuil de déplaisir très bas. Il n’est pas étonnant, dans ce cas de constater que la plupart des enfants refusent d’attendre. Chacun veut tout et tout de suite. La grande majorité des parents soit par fatigue, soit par désintérêt répondent à toutes les sollicitations des enfants, espérant ainsi avoir un enfant aimable, et surtout reconnaissant. Ces parents seront déçus car, leurs enfants ont certes le sentiment de puissance, mais  qui deviendra par la suite, mal-être, sentiment de solitude, et de souffrance intérieure.  L’enfant qui a grandi, soit disant, dans une atmosphère de liberté sera rejeté par la suite par les enfants de son âge. Parce qu’ayant grandi sans limites, il sera violent, il refusera les règles du jeu, il frappera ses camarades,  dérangera souvent la classe, il ne tiendra pas en place, il parlera toujours avec les mains, il appréciera davantage les jeux de risques, se blessera souvent, sera rejeté par son école.

L’enfance est déterminante dans la construction du futur adulte, elle conditionne la qualité de l’adolescence, et façonne le nouveau partenaire du couple. C’est pourquoi, tous les parents qui désirent avoir le moins de problèmes avec leurs enfants, doivent être pénétrés de l’importance de ce qu’est  l’enfance, et apprendre à la gérer.

 

Les conséquences de l’absence de socialisation.

 

L’éducation consiste à inculquer à l’enfant que son fantasme de puissance  n’a qu’un temps, mais que la société a ses règles, que la vie implique le respect de l’autre et que sa liberté s(arrête là où commence celle de son prochain. Sans respect de la loi la vie ne serait pas possible. Durant son enfance l’enfant va rencontrer des situations qui limitent ses actions. L’école est le premier espace de la limitation du pouvoir de l’enfant. Il sera confronté à d’autres enfants différents de lui. L’’enseignant lui donnera des directives de conduite et progressivement l’enfant rentrera dans la société. A l’adolescence, commence la quête de l’autonomie. L’enfant va être confronté aux exigences des parents et pour montrer qu’il veut devenir un adulte il sera amené à transgresser certains désirs de ses parents. Lorsqu’un enfant a eu une bonne éducation, pour prouver que maintenant il est un homme, il passera outre certaines limites qui ne mettent pas sa vie en danger. Mais si un enfant n’a pas été intelligemment frustré et se trouve à l’adolescence face à des parents qui ont tout permis, il ne sait plus comment aller contre les désirs de ses parents. Ces derniers lui ont accordé tout que peut-il exiger à l’adolescence ? face, d’une part, à une situation où il doit absolument rentrer en conflit normal avec ses parents et d’autre part, n’ayant pas de repères, il choisira l’objet de conflit le plus dangereux possible. Il se lancera pour commencer sur des drogues dites douces pour finir accroc à l’héroïne.  Ce sont ces enfants à qui on a tout permis, qui rejoignent les groupes  violents, qui deviennent de véritables prédateurs pour la société. Les problèmes structurels de l’adolescence les conduisent vers ce  qui est susceptible d’attirer la réaction la plus violente des parents. Comme les parents ont tout permis il ne reste plus que la délinquance pour soulever la réaction des parents. Si l’enfant qui a reçu une bonne éducation, veut montrer qu’il revendique son autonomie il rentrera à la maison, pour la première fois, à une tardive de la nuit. Quant à celui qui, depuis longtemps,  a été autorisé de rentrer à l’heure de son choix, pour revendiquer son autonomie il passera sa nuit avec des amis à boire de l’alcool et fumer du canabis.