Conseils

 

 

• Accueil • Remonter • Enfant difficile • Politesse • Particularisme de l'Education Juive • LES PREMIERES ANNEES • Les Methodes Educatives Juives • Conseils •

 

                                                  CONSEILS

 

Elever un enfant est chose difficile parce qu cela demande  bienveillance, générosité, abnégation, beaucoup d’imagination, une patience à toute épreuve et enfin une grande disponibilité. Toutes ces qualités sont surtout indispensables quand l’enfant est très jeune. Il n’est pas possible de laisser un  bébé pleurer sans se rendre auprès de lui pour le calmer, le sécuriser et surtout essayer de comprendre pourquoi il pleure. Sans quoi on augmentera son degré de stress et de détresse ; à la longue, cela risque de ralentir son développement intellectuel.

Le développement de l’enfant peut pâtir de l’état mental des adultes qui s’en occupent. Un adulte trop anxieux ou déprimé peut avoir un effet préjudiciable sur le développement psychologique de l’enfant.

 

                                             **********************

 

 

                                                LA SECURISATION

 

Un enfant sécurisé grandira sans problèmes. La sécurisation est le fondement d’une bonne éducation. Parmi toutes ses composantes une place de choix est occupée par le sentiment qu’éprouve un enfant qu’il est vraiment aimé. Certains parents  éprouvent beaucoup de difficultés, remontant à l’enfance, à faire une déclaration d’amour à leurs enfants ; pour la simple raison qu’eux-mêmes en ont été privés.

Il est indispensable de dire à son enfant chaque jour «  je t’aime ». Il ne faut pas réservé cette déclaration à des occasions exceptionnelles. Les enfants ont un grand besoin d’entendre qu’ils sont aimés  de la part de chacun de leurs parents. C’est une erreur de croire que les enfants savent qu’ils sont aimés. Ils veulent l’entendre chaque jour. Dire à son enfant «  je t’aime » soit être indépendant de toute condition. Il faut en effet  éviter de dire, lorsque l’enfant arrive tout fier chez son père pour lui annoncer de très bons résultats scolaires, « Je t’aime quand tu travailles bien  et que les notes sont bonnes ».  L’amour sécurisant est gratuit et ne dépend de rien.

 

                                      **************************

 

                                       Le BESOIN D’AUTONOMIE

 

Vers l’âge de deux ans commence la conquête de l’autonomie. L’enfant veut tout posséder, donner son avis, devenir autoritaire. C’est à ce moment  que ses parents doivent comprendre que leur enfant est en très bonne voie. Par conséquent, au lieu d’écraser le petit  de toute leur puissance, les parents feraient mieux d’être compréhensifs, car, si on l’empêche de vivre un stade normal de l’enfance, cela pourrait l’inciter à exercer une certaine tyrannie sur d’autres. Il faut considérer ce besoin de l’enfant de dominer, de refuser, de vouloir être plus autonome, comme un bienfait. En lui laissant le sentiment de contrôler la situation, il sera convaincu que les parents et lui sont sur la même longueur d’onde. En agissant ainsi les parents procurent à l’enfant l’estime de soi et la conviction qu’il est aimé.

 

                                           **************************

                            

                                     

                                       DE LA PATIENCE

 

Les enfants de moins de quatre ans ne souffrent pas de refus. S’ils voient un jouet ou un objet quelconque, ils veulent l’avoir pour tout de suite. C’est à ce moment que les parents doivent faire preuve de patience ; ce qui est très difficile, car l’enfant hurle, frappe et se roule par terre.

Aux parents de ne pas mettre l’enfant dans une situation où il ne pourra pas résister à la tentation. Dans un supermarché, la maman doit éviter systématiquement le rayon confiserie.

Pour apaiser un enfant, il faut toujours lui proposer un choix (Tu veux  un livre ou un jouet) Mais il ne faut en aucune façon céder à ses demandes si on avait refusé auparavant. Un enfant doit apprendre à surmonter ses déceptions et à évacuer le sentiment de frustration.

 

                                              **************************

 

                                          PAS DE MENACES

 

Il arrive bien souvent que les parents répondent positivement à toutes les demandes de leur petit ; parce qu’ils craignent de le blesser. Ce comportement est générateur  d’angoisse : Un enfant a besoin de limites. Tous les enfants s’accrochent à l’idée qu’ils ont droit à un traitement spécial. Il appartient aux parents de les détromper et surtout de ne pas parlementer avec eux. Cependant le comportement des parents ne doit pas se limiter à des ordres et des interdits. Il faut aussi éviter les menaces et les conduites où l’on est tantôt autoritaire tantôt permissif. Pour acquérir de l’autodiscipline les enfants ont besoin de permissions plus que d’interdits.

                                               ********************

                                          LA POLITESSE

 

Quand un enfant répond d’une manière qui parait impolie, il ne cherche pas à offenser qui que ce soit. Les parents doivent très tôt enseigner les bonnes manières sans se lasser. Toutefois, il n’est pas utile de réprimander un enfant en public. Inculquer la politesse à un enfant doit toujours se faire à l’écart du  public. Si l’enfant commet une répartie impolie à un adulte il faut lui indiquer la « bonne réponse ».

Le meilleur moyen d’enseigner les bonnes manières à un enfant commence par : « s’il vous plait » et « merci ». Il est indispensable de le féliciter toujours pour sa politesse. Il va de soi que l’adulte qui exige la politesse d’un enfant doit d’abord la respecter lui-même. La meilleure éducation est celle qui se donne par l’exemple.

 

                                             ******************************

 

                                            PARLER ET PARLER

 

On pense souvent à tort que le bébé qui vient de naître, ne comprend rien et qu’il est inutile de lui parler. Il arrive certes, que les parents se surprennent à bêtifier devant leur bébé. Ils sont convaincus  qu’il existe un langage bébé.  C’est une erreur. Il est capital de dialoguer avec les enfants  dans un langage clair, simple, et compréhensible. Pour un bébé les intonations ont plus d’importance que les mots. Les mots que le bébé entend à maintes reprises, seront mis en réserve et il les sortira plus tard. Si à l’âge de deux ans il ne parle pas, il faut s’en inquiéter   et s’adresser à un professionnel.

              

                                                **************************

 

                              LA PRISE DE CONTACT AVEC LE PUBLIC

 

Les mamans sont parfois amenées, pour faire les courses, à prendre leur enfant avec elles. Dans ce cas, il faut qu’elles s’attendent à des complications ; l’enfant étant sollicité par les nombreux objets exposés sur les étalages.

Pour éviter les cris, les hurlements et les pleurs, il est indispensable de lui annoncer, avant de quitter la maison, l’objet de la sortie, afin qu’il sache au préalable à quoi s’attendre. Il faut préciser qu’il n’est pas question d’acheter des bonbons ou des jouets, mais  strictement ce qui est inscrit sur la liste. Une maman avertie, évitera de traverser les allées où sont exposés les bonbons et autres objets qui attirent les enfants. Avant de quitter 
la maison il serait utile de lui lire la liste des produits à acheter. Les achats avec un enfant ne se font jamais dans l’heure qui précède un repas. Si en dépit de toutes les précautions l’enfant s’agite et hurle, il faut sortir avec lui dehors un moment, jusqu’à ce qu’il se calme. Dans tous les cas, ne jamais céder aux pleurs de l’enfant.

 

                                          ******************************

 

                                     LES DISPUTES ENTRE FRERES

 

Par expérience, on constate que les parents, confrontés aux disputes entre frères, réagissent en accusant, en menaçant, en criant, ou en prenant parti pour l’un ou pour l’autre. Toutes ces réactions sont inadéquates. Parce qu’elles opposent la violence à la violence et dans ce cas, elles établissent involontairement une échelle de rivalité entre les enfants. Ces derniers doivent apprendre à vivre ensemble et les parents ont le devoir de leur enseigner la manière de négocier. Pour cela, il ne faut jamais se mêler des disputes, s’ériger en juge, ou accuser  un enfant particulièrement. C’est aux enfants eux-mêmes de régler leurs problèmes par la négociation. Les parents doivent se contenter de montrer  aux enfants qu’ils ont confiance en eux pour régler leurs différents eux-mêmes. La devise doit être « restons calmes et ne pas répondre aux sollicitations répétées des enfants. Cependant, les parents doivent intervenir lorsque les disputes entre enfants peuvent aboutir à une situation dangereuse. Mais dans ce cas, l’intervention doit consister uniquement à séparer les enfants.

 

                                           ******************************

                            

                                  L’EGALITE ENTRE LES ENFANTS

 

Quand dans la famille il y a deux enfants ou plus, les parents ne peuvent pas éviter le sentiment qu’éprouve un enfant d’être moins aimé que les autres.

Nos Maîtres nous ont averti à maintes reprises de ne jamais rien faire, ni dire pour ne pas donner une réalité à ce sentiment. « Nous avons passé, dit le Talmud, plus de deux siècles dans l’esclavage en Egypte parce que notre ancêtre Jacob a offert une tunique à son fils Joseph »

Il est par conséquent important d’accorder à chaque enfant la même attention et d’aimer tous les enfants pour ce qu’ils sont. Il est recommandé de faire comprendre à tous les enfants, malgré leurs différences, qu’ils inspirent à leurs parents, le même amour. 

Pour éviter que le sentiment d’infériorité ne se fixe, il n’y a  de mieux que le dialogue.  Le langage est la source de toutes les solutions. Les parents doivent, par le dialogue, comprendre ce que chaque enfant ressent afin de lui apprendre à partager et à s’entraider et pour lui faire exprimer éventuellement sa jalousie. Il va de soi que les aînés doivent être investis de certaines responsabilités envers les plus petits.

Enfin, une chose à ne jamais faire : établir des comparaisons entre les enfants.  En diminuant  la compétition entre les enfants, nous les aidons,  à surmonter les obstacles de la vie.

 

                                         *****************************

 

                                             L’AMOUR INCONDITIONNEL

 

Les parents, inconsciemment, veulent que leurs enfants réalisent tous les désirs qu’ils n’ont pas pu réaliser  eux-mêmes. C’est pourquoi, à l’égard de leurs enfants, ils placent la barre trop haut. Un mauvais livret scolaire provoque des réactions violentes. Par ailleurs, comme ils veulent que leurs enfants soient les meilleurs, les plus brillants, les plus intelligents ils accueillent sévèrement leur moindre bêtise. En les empêchant de commettre des bêtises, en les poussant à bien se tenir en plaçant trop d’espoirs en eux, ils risquent de provoquer la régression intellectuelle des enfants. Ces derniers penseront que l’amour que les parents leur manifestent, est la conséquence de leur bonne conduite et de leur bon travail scolaire. Or, tout enfant doit pouvoir compter sur un amour inconditionnel. Les parents doivent aimer leurs enfants pour eux-mêmes et pas pour le bulletin scolaire.

 

                                            ***************************

  

                                             LE SENS DES RESPONSABILITES

 

L’acquisition du sens de la responsabilité  et de l’amour propre est la preuve d’une bonne éducation. A la base de ces acquisitions il y a l’amour que l’on manifeste à l’enfant. Celui-ci doit se sentir aimé. Comment lui faire sentir qu’il est aimé ?  A cette fin, il est indispensable de passer de bons moments avec lui, de lui consacrer  régulièrement quelques instants.

Dans la somme de temps que l’on consacre, il ne faut pas compter le temps pour aller le chercher à l’école ou faire des courses. Le temps structurant est celui que l’on consacre à l’enfant lui-même. C’est le temps qui lui appartient en propre.

Pour favoriser la fixation du sens de la responsabilité, il convient d’accorder de l’importance à l’enfant, le faire participer à la vie de la famille en accomplissant des tâches d’adulte. De nombreux  parents ne permettent pas à leurs enfants d’accomplir la moindre tâche prétextant qu’on va plus vite et qu’on s’y prend mieux. Ils ne manquent pas de mettre leur grain de sel partout. Cependant il est vivement conseillé de mettre ses  menaces à exécutions en matière de punitions. La cohérence est une des bases de   l’éducation.

L’amour pour l’enfant s’exprime surtout par des actes comme la lecture d’une histoire avant de le coucher, un compliment aussi souvent que possible, des câlins. Ne pas hésiter à l’embrasser, à le prendre sur ses épaules, à jouer  avec lui, et surtout le laisser vivre et ne pas être constamment sur son dos.

 

                                         ****************************

                                        

                                          LE PREMIER BEBE

 

L’arrivée du premier enfant peut perturber la vie d’un nouveau couple. Tout parait confus ou faux. Quand on a un enfant tout change. Pourtant, il va bien falloir s’occuper de l’enfant. Certains couples peuvent aller  jusqu’au bord de la rupture et risquent de s’éloigner l’un de l’autre.

Pour éviter une telle situation et éviter les agacements et les heurts, les partenaires   doivent dialoguer le plus souvent pour préserver l’harmonie de leur couple. La maman surtout ne doit pas oublier qu’elle a un mari. Il n’est pas nécessaire d’accorder la totalité des efforts, de focaliser la vie sur le bébé. La négligence du mari peut avoir des conséquences néfastes sur la vie du couple.

En cas de fatigue extrême il faut s’exprimer et ne jamais refouler ses sentiments. Il est indispensable pour les partenaires du couple de passer du temps en tête à tête.

                                  ******************************

 

                                             COMMENT PARLER

 

De nombreuses personnes transforment leurs familles en véritables casernes militaires. Elles ne font que donner des ordres : « Ne cours pas comme ça » « Arrête de bouger », « Reste tranquille »  «  Fais tes devoirs » etc.  Les parents sont bien contents de constater que leur fils est obéissant, et exécute les ordres. Ils ignorent  que si l’enfant obéit à un ordre, il abdique son sentiment d’identité. Il devient un objet et le prolongement du désir de ses parents. Or un enfant  doit exécuter un travail de son propre chef, c’est la seule condition pour qu’un jour il deviendra autonome et prendra ses responsabilités.

Comment faire pour qu’un enfant puisse obéir sans abdiquer son sentiment d’identité ? Il suffit de lui apprendre à faire des choix, à organiser sa vie. Lui donner à choisir c’est faire de lui un sujet, un futur adulte ayant le sens de la liberté, avec une personnalité forte et autonome ; Au lieu de parler à l’impératif, il est conseillé de servir du verbe «  Préférer »

Exemple : «  Tu préfères faire tes devoirs maintenant ou lire le chapitre du livre que tu dois résumer ? »

Donner un ordre, peut certes, entraîner la soumission de l’enfant. Cependant, cette soumission aboutira à l’évitement, à se soustraire à la domination, et à l’adolescence, il se rebellera ouvertement.

 

                                          *******************************

 

                                               LES PAROLES QUI BLESSENT

 

Certains  parents, sans le vouloir ou sans mesurer les conséquences de leurs paroles, blessent leurs enfants.

Voici à titre d’exemple la liste des phrases qu’il ne faut jamais prononcer en présence d’un enfant :

« On ne voulait pas avoir des enfants » ;  «  Tu devrais avoir honte » ; « Pourquoi tu n’es pas sage comme ta sœur » ; «  Tu es trop lent, laisse moi faire » ; « En travaillant comme ça tu n’arriveras à rien » ; « Tu as vu ton ami comme il est bon en classe ? » ; « Tu ne fais jamais attention » ; «  Si je te laisse faire, je serai perdu » : « Si tu n’arrêtes pas je te laisse ici ».

Nous ne donnons ici que des exemples les plus fréquents. Toutes ces phrases laissent des traces indélébiles  chez l’enfant.

 

                                            ******************************

 

                                                L’ENFANT TURBULENT

 

L’idée d’exprimer ses sentiments ne viendrait pas à un enfant. Celui-ci ne s’exprime pas toujours par des mots mais il usera d’actes. Il est convaincu que ses parents comprendront ce qu’il veut leur dire.

Un enfant fera une scène accompagnée  de cris, et de pleurs. Les parents qui se laissent prendre au jeu et cherchent à le calmer ne comprennent pas le message de l’enfant. En réalité, il veut juste attirer l’attention des parents qui ne lui consacrent pas suffisamment de temps. Il en est de même pour un enfant turbulent. Des parents éducateurs chercheront à comprendre les motifs cachés du comportement de leur enfant et éviter de se laisser impliquer en prenant pour eux ce que l’enfant veut exprimer. La plupart du temps les parents réagissent alors par des punitions, ou au mieux par des discussions interminables. Cette réaction est inadéquate et ne donnera aucun résultat positif. Les parents feraient mieux de revoir leur comportement et leur conduite avec l’enfant turbulent. La solution se trouve probablement dans la sécurisation de l’enfant.

 

                                         *******************************

                                      LES ATTENTES DES PARENTS

 

Il est tout à fait normal  pour les parents d’être fiers de leurs enfants, quand ces derniers obtiennent des résultats scolaires très satisfaisants. Toutefois, la réaction des parents ne doit pas être malencontreuse. Dire à un enfant : « Quand tu te mets sérieusement au travail, les résultats sont bons ». Cette phrase privera l’enfant de sa propre fierté. Il n’est pas non plus utile de féliciter outre mesure l’enfant. Dans ce cas ce dernier aura le sentiment d’être en face d’un juge. De nombreux parents ne comprennent pas pourquoi leur enfant manque de confiance en lui, alors qu’il a été souvent complimenté et valorisé. En réalité, il a le sentiment de ne pas être à la hauteur des espérances des parents.

Comment réagir quand un enfant vient montrer sa fierté d’avoir une excellente note ? Il ne faut surtout pas dire « c’est bien » Cette réponse peut mettre l’enfant sous tension car qui dit bien, peut dire « mal ». Les parents doivent écouter l’enfant exprimer sa joie et sa fierté, et après, il faut  confirmer son sentiment en lui disant : «  Je te vois vraiment content » Cette réponse permet à l’enfant de s’approprier sa fierté ce qui lui permettra de dire plus tard «  Je » Le père peut ajouter après avoir confirmé le sentiment de l’enfant : «  Je suis  très content de te voir heureux »

                                               ***************************

 

                                           L’ENFANT DOMINATEUR

 

La plupart des parents ont été confronté avec le problème de l’enfant qui veut dominer les autres. Et s’il n’arrive pas à les dominer pacifiquement il usera de la violence. Il n’est pas rare de voir un enfant frapper un autre sans le moindre motif. Quelle en est la cause ? En général, il s’agit d’enfant qui n’a  jamais le dernier mot  dans un conflit avec les parents. Il est toujours le perdant. Les parents ne le laisse jamais être le  vainqueur. L’enfant ne fait qu’accumuler les frustrations. Or, un enfant sans cesse écrasé par les parents ou par ses enseignants,  finit toujours par se venger sur plus faible que lui. En étant perdant l’enfant perd aussi confiance en lui et devient faible. Le langage des faibles est la violence. En conséquence il faut laisser l’enfant de temps en temps être le vainqueur.

 

                                                   ----------------------------------

 

                                             LE COUCHER

 

Les parents ont presque toujours la mauvaise habitude d’arracher un enfant qui s’amuse tranquillement avec ses jouets, pour aller immédiatement au lit. La réaction de l’enfant dans ce cas est tout à fait négative. Qui voudrait aller au lit quand toute l’énergie est mobilisée par le plaisir du jeu ? Un adulte qui sera arraché à une activité, agira parfois avec violence. Il en est de même pour l’enfant. Celui-ci ressent exactement la même chose.

Pour éviter les cris et les réactions violentes avant d’aller se coucher, il est conseillé aux parents d’établir un horaire précis qu’il convient de rappeler plusieurs fois. Bien avant l’heure d’aller au lit fixée dans cet horaire, il est nécessaire de rappeler le moment d’aller se coucher. Mettre au lit un enfant ne doit pas être l’affaire exclusive de la mère ou du père mais des deux.

Ce rituel est d’une importance capitale pour l’enfant. Il constitue un repère structurant. C’est pourquoi les deux parents doivent intervenir dans le rituel du coucher. Pour que ce dernier puisse se dérouler dans un climat apaisé, il est indispensable de ne pas imposer à l’enfant de mettre tel pyjama ou tel vêtement. Il faut toujours donner à l’enfant le choix. Quand l’enfant rejoint son lit les parents doivent lui lire une histoire et terminer l’histoire par le « Chéma »

                           

                                           ***************************

 

                                           LES SEPARATIONS

 

Tout enfant doit affronter des moments de séparation pour aboutir à l’autonomie. La séparation est source d’angoisse pour l’enfant. Il appartient aux parents d’agir, en sorte  que la dose d’angoisse, soit la plus faible possible. Chaque séparation est génératrice de crise :

1- La crise d’angoisse de huit mois.

Certains enfants traversent cette période entre six et huit mois. L’origine de cette crise se trouve dans la prise de conscience par le bébé qu’il est séparé de sa mère.

2-  La crise de l’entrée à l’Ecole.

Cette crise est la plus importante et la plus angoissante. L’enfant a le sentiment que sa maman l’abandonne. Il est donc nécessaire de bien préparer l’enfant à cette entrée et lui faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’un abandon. Cette préparation est importante pour la socialisation de l’enfant. Il est conseillé de faire visiter l’école à l’enfant, de le présenter à son enseignant, de passer quelque temps avec lui en classe et de venir l’attendre chaque jour.

3- Tout substitut de la mère peut provoquer l’angoisse chez l’enfant. Que ce soit la baby-sitter, la nourrice, la voisine ou toute autre personne. Avant de confier l’enfant à une personne, il faut une préparation. Il est utile que l’enfant voie au préalable la personne qui remplacera la mère et s’habitue à elle avant de le lui confier.