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Les laquais Cathodiques

 

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Les laquais cathodiques

La “Palestine” étant présentée comme le problème majeur de notre planète, André Dufour lui consacre son bloc-notes.

À propos du Hamastan.

Le Figaro du 14 juin publiait dans la page «Débats» un article de Hind Khoury, sorte d’ambassadrice de l’Autorité Palestinienne. Serait-ce pour condamner le Hamas qui a perpétré un massacre de Palestiniens dans la Bande de Gaza ? Non, c’est pour dire que «en 40 ans, l’occupation israélienne nous a asphyxiés». Ne serait-ce pas plutôt le mépris total manifesté par la direction et la nomenklatura palestiniennes envers la population qu’elles sont censées représenter, à commencer par Arafat le mystificateur et ses «quarante voleurs», Leïla Shahid et Hind Khoury comprises, qui sont responsables de cette «asphyxie». On pourrait dès lors se demander si le putsch du Hamas ne serait pas un coup monté entre deux compères, l’un jouant le rôle de «méchant», de «dangereux capable de tout», l’autre celui de «gentil», de «modéré» de «fréquentable» et seul capable de nous épargner le pire, pour peu qu’on lui en donne les moyens. Et ça semble marcher puisque les trésoreries de la communauté internationale volent au secours du «modéré» tandis que les «méchants» ne semblent pas pour autant manquer de ressources financières.

De ce côté-là, rien de nouveau sous le soleil puisque selon le Washington Times du 26 juin, les aides des Nations Unies aux «Palestiniens» rien que depuis 1993 dépassent, par tête, les aides à l’Europe ruinée par la guerre de 1939-1945 au titre du Plan Marshall, à la différence près que l’Europe, aspirant à la paix, a utilisé ces fonds pour son développement qui lui a assuré la prospérité que nous lui connaissons aujourd’hui… http://www.washingtontimes.com/article/20070626/EDITORIAL/106260011/1013

On peut dès lors se poser une autre question: quel usage la «Palestine» a-t-elle fait de ces flots d’aides internationales? Ne le demandez surtout pas à Madame Hind Khoury. Cette doublure parisienne de Leïla Shahid récidivait le lendemain au micro d’Europe1. Ayant pris l’émission en route, je n’ai pas retenu le nom de l’interviewer carpette qui, surenchérissant sur les propos de Hind Khoury, y allait de sa dénonciation d’une «occupation illégale» cause de tous les malheurs du «peuple» palestinien.

Mais qu’est-ce qui est légal dans une situation de guerre de facto ? Les aides internationales détournées au profit de quelques privilégiés et de bandes armées ? Des ados envoyés se faire exploser pour provoquer un carnage ? Les pluies de roquettes tirées sur Israël à partir du territoire contrôlé par le Hamas ? Les prises d’otages et leur exécution seraient-elle «légales» ? L’occupation de la Bande de Gaza par l’Egypte était-elle plus légale que l’occupation israélienne ? Et l’annexion par la Transjordanie de la Samarie et de la Judée rebaptisées «Cisjordanie» était-elle légale ? Mais que nous sachions, le territoire de Gaza a été totalement évacué par l’armée israélienne et sa population juive contrainte par le gouvernement israélien de partir en abandonnant les installations agricoles performantes et prospères. Qu’en ont fait les dirigeants palestiniens ? Des champs de ruines, des camps d’entraînement, des prisons clandestines et des bases de lancement de roquettes. Ce n’est assurément pas le meilleur moyen pour créer la prospérité.

Gaza aux mains du Hamas est le signe annonciateur de ce qui attend Israël dans le cas où, cédant aux pressions des pays «amis qui lui veulent du bien» , il procéderait à de nouveaux retraits. Le mythe de l’ «échange de territoires contre la paix», si cher aux donneurs de leçons occidentaux et aux pacifistes Israéliens (mais pourquoi n’est-il jamais question de pacifistes palestiniens ?), se révèle un leurre. Et pour cause ! En dehors de leurs discours à l’adresse des gogos occidentaux et des pacifistes israéliens, jamais les meneurs palestiniens n’ont envisagé un état palestinien aux côtés d’un état israélien. C’est une Palestine à la place d’Israël qui reste leur objectif. Cela est inscrit non seulement dans la charte du Hamas, mais aussi dans celle de l’OLP, en dépit du mot «caduque» qu’un Roland Dumas, ministre socialiste passé maître en matière de mystification, avait soufflé dans la trompe d’eustache de Yasser Arafat.

Une autre leçon est à tirer du putsch de Gaza instaurant une Palestine bis. La possibilité de créer autant de Palestines qu’il y a des clans arabes. Nous avons ainsi un Hamastan qui ne serait viable pour sa population que si elle est rattachée à l’Egypte, et une «Cisjordanie», nom forgé en 1967 et sans attache historique, dont la population ne pourrait s’épanouir et jouir d’une pleine citoyenneté que rattachée à la Jordanie, comme ce fut le cas entre 1948 et 1967 sans que la «communauté internationale» n’y trouvât à redire.

Misère arabe ? Pas fatale.

Conséquences bénéfiques du régime laïque du monde arabe : la Tunisie (Figaro économie 16-17 juin) En 20 ans, l’espérance de vie à la naissance passe de 67 à 73.5 ans, le taux de couverture sociale monte de 63.1 à 89% ; le taux de pauvreté baisse de 7.7 à 3.9% ; le taux de scolarisation dans l’enseignement supérieur de 5,7 bondit à 35.5% ; rassurés par la stabilité politique maintenue d’une main ferme par le gouvernement de Ben Ali, les capitaux étrangers, essentiellement des pays du Golfe, s’y investissent massivement ; il en résulte que la Tunisie arrive en tête du continent africain en termes de compétitivité, devant l’Afrique du Sud. D’ici peu de temps, la Tunisie aura atteint le niveau de prospérité des pays de l’OCDE. La Tunisie connaît certes ses fous d’Allah. Mais faute de pouvoir exercer leurs talents en Tunisie, c’est chez nous que ces tarés, auxquels nous accordons l’asile politique et qui nous coûtent cher en aides sociales, viennent endoctriner et exciter nos jeunes des banlieues et se livrer à une propagande non seulement contre la «tyrannie» de Ben Ali mais aussi contre nos institutions. Reste à savoir si ce genre d’échange entre les deux rives de la Méditerranée que notre président Sarkozy promeut nous est bénéfique.

Pourquoi parler de la Tunisie ? Parce que ce petit pays qui ne figure pas parmi les plus riches est à contre-courant des autres pays arabes, ne serait-ce que pour la laïcité qui y est imposée ; parce que les Palestiniens auraient pu réaliser des performances comparables. Mais ils sont tiraillés entre les nationalistes «laïques» de l’OLP intensément corrompus et la bestialité islamiste du Hamas avec lequel, en dépit de ce qu’on prétend, ils se partagent les rôles. Mais en dehors des aides internationales aux frais des contribuables occidentaux, quel est le fou qui investirait un seul kopek chez eux ? Mais qu’importe ? Cela peut durer aussi longtemps que dureront les aides internationales dont le gratin palestinien peut gratter la plus grosse partie, alors que dans une économie libérale bénéfique pour toute la population, il n’y aurait plus grand chose à gratter pour s’enrichir autrement que par son travail, sa créativité, sa compétitivité. C’est vraiment trop dur !

La prime suicidaire à l’illégalité

Le gouvernement Néerlandais, dominé par la gauche, procède en ce moment à la régularisation d’une vague de 30 000 immigrés illégaux, ce dont Dame Nebahat Albaurak, membre du parti travailliste néerlandais et secrétaire d’Etat, se déclare fière. Cette mesure s’applique à tous les demandeurs d’asile déboutés avant 2001 et dont l’expulsion n’a pas pu être exécutée. Attendons la vague suivante. Attendons aussi les conséquences pour l’Europe de demain, de ce grignotage à répétition par le chantage à nos penchants compassionnels «grâce» auquel, Français, Néerlandais, Belges, Allemands, Espagnols, Italiens se retrouveront minoritaires et dhimmis dans leur pays devenus majoritairement musulmans. La nouvelle majorité aura alors beaucoup moins d’égards envers nous. Rien à craindre d’une religion d’amour, de tolérance et de paix ? Mais à peine au pouvoir à Gaza, le Hamas se montre tolérant envers les Chrétiens pour peu que ces derniers ne consomment pas d’alcool, qu’ils s’abstiennent de tout prosélytisme et que leurs femmes ne se montrent en public que voilées. Gaza préfigure en modèle réduit ce qui nous attend lorsque l’Islam se sentira en position de force en Europe.

Quand on n’a pas de pétrole, on a des femmes et des hommes créatifs

Alors que les Palestiniens, entravés dans leurs volonté de tuer des Juifs, se défoulent et se font la main en s’entretuant, Israël donne l’exemple d’un pays et d’un peuple qui bâtit son avenir non pas par les armes mais par la recherche scientifique et par des réalisations techniques qui devraient ravir nos Verts systématiquement anti-israéliens. Pour pallier le manque de rivières et de ressources aquifères, des usines dessalent l’eau de mer, des exploitations agricoles transforment le lisier des vaches en énergie et en eau d’irrigation. Quand on n’a pas de pétrole on a des cerveaux, et on s’en sert. Pour démontrer l’impossibilité du projet sioniste visant à créer un Etat juif, les «experts» des années 1930 à 50 prétendaient que faute de ressources en eau, la «Palestine», qui comptait globalement à peine plus d’un million d’habitants, ne pouvait y faire vivre une population plus nombreuse. Israël compte aujourd’hui plus de 6 millions d’habitants et si on y meurt, ce n’est pas de soif mais de la barbarie islamiste.

Les laquais cathodiques

Je ne résiste pas à la tentation de vous retransmettre une observation de Robert Redecker, philosophe honni par les lâches qui sont légion dans la hiérarchie de l’enseignement supérieur et par les dhimmis qui polluent nos médias et la politique de notre République.

Je tiens à vous signaler le fait suivant.
Hier soir j'ai regardé deux fois le journal de M.Pujadas, sur France 2 à 20 heures puis sur TV5 à 20h30. TV5 c'est à destination étrangère. Sur France 2 il y a eu un reportage très dur sur la terreur que fait régner le Hamas à Gaza, en particulier les tirs générateurs d'amputés par dizaines, dans les genoux, les genoux brisés. Mais ce reportage n'est pas passé dans la rediffusion de ce journal sur TV5, à 20h30. A sa place, il y a eu un reportage beaucoup plus anodin sur la vie quotidienne à Gaza. France 2 ferait-elle de l'autocensure quand il s'agit de diffuser son journal à l'international? Curieuse conception du métier de journaliste!
Cordialement
Robert Redeker

http://www.robertredeker.net/

Ainsi, la télé publique, à laquelle, en dépit de la liberté que nous avons de choisir l’organe de presse ou le média, nous sommes contraints de nous abonner à travers la taxe de l’Audiovisuel, devient l’organe officiel du politiquement correct gouvernemental et des idéologies dominantes. Cette ligne rédactionnelle impose, politique arabe obligeant, de ne rien publier ou montrer qui puisse nuire à l’image victimaire de la cause palestinienne ou qui puisse justifier les mesures de prévention et de défense prises par Israël pour protéger sa population contre la bestialité des «activistes» palestiniens. Mission servilement accomplie par les larbins de la plume, du micro ou de la caméra, parés du titre naguère respectable et prestigieux de journalistes. Reste à comparer cette «pudeur» de nos médias devant les horreurs commises entre palestiniens avec la macabre mise en scène, habile montage et vaste diffusion par la télé publique du fameux «reportage» de Charles Enderlin sur le prétendu meurtre du jeune Mohamed Al Dura «dans les bras de son père» par des soldats de Tsahal. Nos idiots utiles palestinophiles qui marchent au pas au son des slogans n’ont que ce genre de «sources» pour alimenter leur intellect et leur haine d’Israël. Avec de tels procédés, le métier de journaliste ne nécessite pas un cerveau bien développé ni un sens de discernement ; une ouie assez fine pour écouter «La voix de son Maître» et une échine assez souple pour se plier à ses ordres est largement suffisant pour exercer ce métier. De ce côté-là, nos vedettes des écrans, des radios et de la presse sont parfaitement au point.

Les palestino et sinistro-sensibles amis d’Israël…

Le dernier article d’Arouet le Jeune, venant après mes deux précédents bloc-notes, ont valu à Liberty Vox, à côté des réactions globalement favorables, quelques critiques de lecteurs qui, tout en s’affirmant «favorables» à l’existence de l’Etat d’Israël (c’est devenu un must dans les précautions oratoires de ceux qui seraient encore gênés d’avouer le contraire) affirment leur soutien inconditionnel à un Etat palestinien, dans les limites et les conditions fixées, bien entendu, par la seule Autorité palestinienne présentée comme «modérée», «pluriethnique» et «laïque» ( ?). On peut seulement demander à ces «amis» s’ils croient honnêtement que l’Etat d’Israël pourrait encore survivre dans le cas où toutes les revendications palestiniennes, tapageusement soutenues par toutes les sectes et chapelles gauchistes, étaient satisfaites.

Car en réalité, débarrassés des laborieuses circonlocutions d’usage qui doivent plus au psittacisme qu’à une sérieuse réflexion, se ramènent à «Israël est coupable, depuis sa création, de tous les malheurs des Palestiniens», sans oublier sa responsabilité de toutes les catastrophes, guerres et génocides qui affligent notre planète. En conséquence de quoi «c’est à Israël et à lui seul qu’il appartient de résoudre tous les problèmes des Palestiniens».

Mon objectif n’étant pas de traiter de façon exhaustive de tous les malheurs dont les Palestiniens sont affligés, je me limiterai ici à trois des innombrables facteurs aggravants de leurs malheurs :

1°) Le premier des facteurs aggravants, c’est d’avoir suivi et de suivre encore des leaders qui «n’ont jamais manqué une opportunité de manquer une opportunité» de sortir les Palestiniens de leur impasse. Je ne sais pas en faveur de qui joue le facteur Temps mais certainement pas en faveur des plus démunis des Palestiniens, sachant que pour les autres, les dirigeants et apparatchiks, qui profitent largement de l’imbécile générosité des pays occidentaux, il n’y a pas de soucis à se faire.

2°) Le deuxième de leurs facteurs aggravants est de compter trop «d’amis» et de comités de soutien irresponsables. Nos correspondants pro palestiniens précités en sont l’illustration. C’est leur soutien verbal et tapageur qui laisse croire aux Palestiniens qu’ils peuvent compter sur ces prétendus amis, ce qui les encourage à persister dans une politique désastreuse.

3°) Le troisième de leurs facteurs aggravants est leur démographie ahurissante au regard de nos normes. En 1947, donc avant l’agression des pays arabes visant à détruire dans l’œuf l’état d’Israël naissant, la Palestine comptait 1,2 millions d’Arabes. Soixante ans après, on ne sait plus bien combien ils sont : on évalue leur nombre à six millions répartis entre la Bande de Gaza, la rive occidentale du Jourdain, les citoyens Jordaniens d’origine palestinienne, la diaspora palestinienne en Amérique, en Europe et dans les pays arabes et puis surtout, ceux des «camps de réfugiés» en Syrie, au Liban et en Jordanie. Là on s’y perd quant à leur nombre, sachant que «réfugié palestinien» est devenu, grâce à une assistance mal ciblée et mal contrôlée, une véritable profession, une source de revenus héréditaire qui pérennise le statut de «réfugié» au lieu de résoudre ce problème. Rappelons par comparaison qu’en 1945 et 46, entre 15 et 20 millions d’Allemands chassés de leurs foyers par les Soviétiques, les Polonais et les Tchèques, de même que les centaines de milliers de Finlandais fuyant les terres annexées par Staline, ont été «recasés» et intégrés en moins de cinq ans. Et on ne parle plus de réfugies finlandais ou allemands. De même que l’on n’évoque jamais le million de Juifs spoliés qui, chassés des pays arabes, ont trouvé refuge en Israël, en France, en Amérique. Mais ce ne sont pas des réfugiés puisque aucun organisme international ne les ayant pris en charge ; ce sont donc essentiellement l’Allemagne et Israël qui ont accueilli et intégré leurs réfugiés respectifs» et on n’en parle plus.

Toujours est-il que le nombre de Palestiniens a quintuplé en 60 ans. Si on reportait cette explosion démographique sur notre pays qui comptait 40 millions d’habitants en 1940, la France compterait aujourd’hui 200 millions d’habitants par sa seule croissance «naturelle». Or, cette croissance démentielle, irresponsable et ingérable, qui touche aussi la plupart des pays musulmans et l’Afrique noire, n’est pas si naturelle que ça ; en tous cas cette «nature» est plus culturelle qu’inscrite dans les gènes des musulmanes ; contrairement à une idée reçue, la surnatalité n’est pas forcément liée à la pauvreté, sauf à considérer comme «pauvres» les prolifiques milliardaires du pétrole. Il faut donc, comme le fait Gunnar HEINSOHN, professeur à l’Université de Brême, jeter un autre regard sur un phénomène qui, loin de se limiter au conflit israélo-arabe, nous concerne directement. Je recommande vivement la lecture de son interview qui projette une vision peu optimiste sur l’avenir de l’Europe. Car le prétendu «conflit du Proche Orient» n’est en réalité que l’un des fronts ouverts par l’Islam contre l’Occident «impie», vieillissant et inhibé d’une sentiment de culpabilité inculqué.

http://insoumission.wordpress.com/2007/06/22/gunnar-heinsohn-un-continent-de-perdants
. Je dégage ici de cette interview un seul sujet en rapport avec cette démographie palestinienne qu’il situe dans son contexte mondial de l’islam. Ainsi, la femme tunisienne qui a une fécondité moyenne de 1,7% dans son pays, autrement dit proche des faibles normes occidentales, voit subitement sa fécondité bondir lorsqu’elle s’installe en France avec une moyenne de 5 ou six enfants par foyer. La douceur de l’air européen serait-elle plus propice à la fécondité des Tunisiennes ? Ou y aurait-il une corrélation avec le port du voile qui se propage chez les Tunisiennes établies en France alors qu’elles ne le portaient pas en Tunisie même ? Gunnar HEINSOHN y voit pour sa part l’effet des allocations familiales, primes à la naissance, allocations logement et autres gracieusetés d’un système de protection sociale élaboré à partir du 19ème siècle dans un esprit d’entraide, de solidarité et de mutualité sans pareil dans les pays musulmans. Mais ce système, en harmonie avec la mentalité et la culture européennes de l’époque, n’est plus adapté aux nouvelles données démographiques accompagnant une culture d’importation inappropriée aux valeurs mutualistes de ses créateurs. La femme occidentale étant de plus en plus présente dans les emplois rémunérateurs, mais nécessitant une bonne formation générale et technique, le système d’aides aux mères de famille semble moins attrayant pour une femme européenne qu’une carrière professionnelle, alors que pour les immigrées musulmanes, cette aide paraît un pactole.

C’est donc, pour revenir aux Palestiniens, un système d’assistance perpétuelle et sans contre partie, mis au point voici 60 ans par les Nations-Unies et par l’Europe pour secourir les réfugiés, juste le temps de parvenir à un traité de paix, qui est toujours en vigueur alors que la perspective d’un traité de paix s’éloigne constamment. Ce provisoire ayant été «aménagé» par les Arabes pour durer, les besoins augmentent non seulement avec la croissance soutenue du nombre d’assistés, mais aussi avec les détournements sans vergogne des fonds par les apparatchiks palestiniens, tant pour leur profit personnel que pour l’armement et la formation des «activistes». Les aides internationales ne soulagent alors que faiblement, pour ne pas dire nullement, la misère des réfugiés. En tous cas, cela ne change pas d’un iota leur sort et ne fait pas bouger d’un pouce la solution… Or, par un effet pervers, cette aide a transformé le statut de «réfugié palestinien», temporaire au départ, en rente maigre mais perpétuelle et héréditaire. Il semble utile de rappeler que cette aberration s’ajoutant aux aides massives, et en pure perte, de la communauté internationale en faveur de «l’Autorité» palestinienne, à laquelle les pays occidentaux et plus singulièrement la France empêtrée dans sa politique arabe, ne sont pas prêts à mettre fin, n’encouragent nullement les initiatives des habitants des camps de réfugiés pour se libérer de leur statut peu enviable et dégradant. D’autant moins que les pays arabes, responsables de la guerre à l’origine des malheurs des Palestiniens, mais se défaussant de toute obligation, font tout ce qu’ils peuvent pour maintenir ce qui est devenu un abcès de fixation pérenne. Nous pourrions parler des autres causes qui empêchent la population arabe palestinienne de sortir de leur impasse mais à quoi bon puisque les «amis qui leur veulent du bien» et qu’ils écoutent avec complaisance n’ont pas le courage de leur dire : «assez d’assistanat, assez de victimisation ! Aide-toi et le Ciel t’aidera. Prends toi par la main et débrouille-toi». Les aides extérieures doivent servir à encourager la résorption des réfugiés par leur insertion dans les circuits économiques, et non à les maintenir en l’état. Mais il est tellement plus facile à ces «amis», mais aussi plus catastrophique pour les Palestiniens, de tout mettre sur le compte d’Israël.

Péchés et repentances.

Contrairement à l’autocritique sans contrainte dont l’effet est positif, la notion du péché peut se révéler une arme redoutable, retournée contre soi-même, et la repentance aboutit à une sanction que l’on s’inflige à soi même, ce qui facilite la tâche de ceux qui veulent notre perte. Dans certaines sectes, on n’appelle jamais un médecin au chevet d’un malade, la maladie étant considérée comme la sanction d’un péché. Mais les sectes ont incontestablement contaminé le monde Occidental qui se croit coupable de la pauvreté dans le monde, de l’exécution d’otages par des fous sanguinaires islamiques, de la fécondité effrénée des populations dites «du Sud», surpopulation que notre repentance nous somme d’accueillir .

Alors, est-il vain d’espérer le moindre changement de la mentalité arabe ou musulmane ? Celle-ci ne pourra pas changer tant que l’Occident abondera dans le sens des fantasmes musulmans. Tony Blair l’a compris lorsqu’il déclarait récemment que l’Occident doit se libérer de l’habitude mentale qui consiste à croire que la violence que nous observons en Irak et ailleurs est créée par les Etats-Unis, la Grande Bretagne et autres pays de la coalition. Il aurait pu ajouter «par Israël». «Nous pensons, ajoute-t-il, que nous créons le problème ; nous ne le créons pas, il est créé pour nous»…. et contre nous.

Il faut les comprendre, ils sont discriminés et désespérés.

Depuis des décennies, nos cerveaux sont gavés de cet argument destiné à justifier les «incivilités», la délinquance, la criminalité record et le terrorisme dont nous sommes redevables aux implantations musulmanes en Europe. Et d’inventer la discrimination positive, l’indulgence des tribunaux, les subventions «en douce» aux incendiaire de voitures et aux mosquées, de mettre en place une Halde inquisitoriale. En vain. Plus on paie, plus on subit. Et encore, il paraît que chez nous, en France, c’est «moins pire» (mais on ne «perd» rien pour attendre) qu’en Grande Bretagne où le communautarisme est institutionnalisé. Moyennant quoi nos voisins d’outre-Manche vivent constamment sous la menace terroriste qui se concrétise de temps à autre comme ce fut la cas voici deux ans avec l’hécatombe du métro londonien, comme cela a failli être le cas à Glasgow et à Londres. Et ce n’est sans doute pas fini. Mais force est de constater que les auteurs de ces actes terroristes commis à New York, Madrid ou Londres ne sont pas, loin s’en faut, des malheureux sans instruction, sans qualification professionnelle, sans emploi ; ils n’ont pas non plus à solliciter l’intervention de la Halde pour s’intégrer à la société ambiante.

Le cerveau de l’hécatombe planifiée, heureusement manquée, de Glasgow serait un médecin d’excellent niveau et aucun de ses complices ne figure parmi les «damnés de la Terre, les forçats de la faim». Un médecin… On juge une idéologie entre autres par le rôle qu’elle assigne aux médecins. L’Allemagne nazie comptait, outre le sinistre Dr Mengele «médecin» chargé de sélectionner les «candidats» à la chambre à gaz, nombre de médecins qui se livraient à des expériences «scientifiques» meurtrières sur des hommes, des femmes, des enfants juifs et tsiganes ; d’autres médecins, adeptes de l’eugénisme, éliminaient les «attardés mentaux», ces derniers n’étant pas dignes de figurer dans la «race» aryenne. En recourant à ses médecins pour perpétrer des carnages, l’islamisme, sur lequel nous ne nous faisions aucune illusion, occupe en ce début du 21ème siècle la place laissée vacante par les nazis au 20ème siècle. Totalitaire, l’islam nous impose un djihad total, sur tous les points du globe et à l’intérieur même des pays occidentaux qui ont eu la naïveté et l’imprudence de le laisser s’implanter et par tous les moyens : menaces, chantage, prises d’otages, carnages, mais aussi l’agitprop, les mouvements de masses, les incendies de voitures, et aussi l’infiltration, l’entrisme, la corruption dans nos rouages politiques et universitaires, dans les médias. Fantasme ? Qui sait ? Mais on a toujours eu tort de prendre Mein Kampf pour le fantasme d’un déséquilibré. Alors lisez les «Mein Kampf» de Khomeyni, de l’OLP, du Hamas. Relisez aussi les discours de Khadafi, de Bouteflika et autres sur la colonisation de l’Europe par les ventres des musulmanes. Apprenons à redouter l’impensable, nos sociétés n’ayant appris à se défendre que contre le pensable.

Les barbares sanguinaires.

Nos petits écrans nous ont «familiarisés» avec le spectacle d’otages que les tarés islamistes font parler avant de les égorger. Bien avant que le monde stupéfait ne découvrit les camps d’exterminations, l’Allemagne national-socialiste montrait son visage hideux et sa bestialité en exécutant régulièrement des otages pris au hasard et impliqués dans aucun acte répréhensible au regard de la «loi» de l’Occupant. À gauche comme à droite, ce genre de procédés est considéré comme répugnant. Or, que dire des FARC marxistes, donc bien de la famille de gauche, qui annoncent froidement l’exécution d’otages détenus depuis des années, pour «punir» le gouvernement colombien de sa tentative de libérer ces malheureux enlevés et détenus sans autre forme de procès ? Un Goulag façon sud américaine. La liste des victimes serait-elle inscrite sur une affiche rouge ? Notre gauche, qui se pare de toutes les vertus, s’apprêterait-elle à excommunier les marxistes quelle que soit leur chapelle ou leur secte ? S’il existe une frontière entre le Mal et le Bien, elle ne passe certainement pas entre les idéologies politiques. N’y avait-il pas par exemple dans le National Socialisme quelque chose empruntée à la gauche : le Socialisme ?


André Dufour pour LibertyVox
 

Israël noyé dans l'immensité arabo-musulmane

Image à la Une: Yasser Arafat

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© André Dufour pour LibertyVox - Article paru le 03/07/2007 Imprimer cet article
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