judaisme protecteur des animaux

 

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En ces temps très agités par le terrorisme, alors que le mépris de la vie humaine est magnifié. Il serait bon de connaître comment le Judaïsme considère  le respect à l’égard des animaux et par déduction nous comprendrons que la vie d’un homme est sacrée. La Protection des animaux figure dans le texte  fondamental du Judaïsme à savoir : les dix commandements. Le repos est prévu pour l’animal tout comme l’homme : Six jours tu travailleras… mais le septembre jour est chabbath… Tu ne feras aucun travail, ni toi… ni ton bétail .( Exode 20, 10 )

Dans le deuxième paragraphe du chéma, ce texte essentiel de la Torah récité deux fois par jour, il est dit :Je donnerai de l’herbe à tes animaux et tu mangeras et te rassasieras ( Deut. 11, 15 ) Et ce verset est commenté par la Loi orale :Tu dois d’abord donner à manger à tes bêtes, ensuite seulement tu peux te mettre à la table toi-même pour manger (Bérakhoth, 40a )

Il ne faut pas atteler ensemble un bœuf et un âne ( Deut. 22.20 )  car le travail est pénible pour deux animaux de force inégale attelés à la même tâche. Dans le même livre on peut lire ne muselle pas le bœuf qui bat le blé , C’est l’empêcher de manger de ce blé qu’il voit constamment devant ses yeux pendant son travail.

Tu ne dois pas voir l’âne de ton frère ou son bœuf s’abattre sur la voie publique et te dérober : tu es tenu de les relever avec lui ( Deut. 22, 4 ). L’animal a droit à notre sollicitude en tant que créature divine et nous n’avons pas de le laisser souffrir.

Dans le livre de l’Exode (23,5) on peut lire Si tu vois l’âne de ton ennemi succomber sous la charge, tu n’as pas le droit de l’abandonner, mais il te faut prêter la main pour le décharger . L’amour que tu dois porter aux animaux doit être  plus fort que la haine que tu dois porter à ton ennemi, quand la souffrance d’un animal est en jeu.  Il convient de noter que ce texte a été diffusé il y a plus de trois mille ans . Ceci nous donne une indication précise de l’avance du Judaïsme sur la civilisation occidentale. C’est pourquoi il est recommandé de replacer chaque texte de la Torah dans son contexte historique et sociologique. Au moment où le Judaïsme proclame la protection de l’animal, le monde était plongé dans l’obscurité morale. La vie humaine n’avait aucune valeur. Au moment où le Judaïsme proclame l’interdiction de faire souffrir un animal ( Chabbath 28b)  Les hommes s’entretuaient uniquement pour vivre.

On peut encore lire dans le talmud ( Sanhédrine 38a) :Les animaux on été crées le 5e jour, l’homme le 6e jour seulement, ceci afin qu’il ne puisse pas s’enorgueillir sur ses frères inférieurs qui l’on précédé dans l’œuvre divine. Dans le traité Kétouboth  yérouchalmi (4,8 )  on lit également  On n’a pas le droit d’acheter un animal avant de lui avoir  préparé au préalable sa nourriture.

Le midrache à son tour  apporte sa contribution à la protection de l’animal. En effet le midrache Rabba ( chémoth 31,8 ) écrit :Regardez cette homme il porte une gerbe sur son dot et son âne le suit dans l’espoir de la manger Et voilà que cet homme entre dans l’écurie et dépose la gerbe à un endroit inaccessible à l’animal. N’est-il pas cruel d’agir de la sorte ?d’éveiller un espoir dans le cœur de l’animal et ne pas le satisfaire ? .

Le judaïsme légifère même en faveur de l’âme de l’animal et non seulement pour qu’il ne subisse pas de douleur physique.

Le plus grand Maître de la Michna, Rabbénou Haqadoche , le compilateur de la Michna a été puni par l’Eternel pour ne pas avoir pris en pitié un veau qui s’était échappé de l’abattoir, qui s’était réfugié auprès de lui et qu’il avait renvoyé en disant :Va, tu as été créé dans ce but ( Baba Métsia, 5)

Enfin pour terminer , rappelons que la chasse en général, la chasse à courre en particulier, sont absolument interdites ; c’est faire souffrir les animaux pour son plaisir (Avoda zara,18b )

                                                                                 Rav Haim Harboun  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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